Tu seras un Homme, mon fils.
Voici un poème de Rudyard Kipling, poète Britannique de la fin du XIXème siècle, traduit en français par André Maurois.
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
Il résonne de ce poème quelque chose de très fort, une sorte d’ode à la masculinité et à la force de caractère que tout homme se doit d’avoir. Il reflète exactement la philosophie avec laquelle il est nécessaire d’aborder le développement et la séduction.
Prenez ce poème, lisez le couplet par couplet et réfléchissez : Etes-vous capable de faire ce que Kipling préconise ? Possédez-vous toutes ces qualités ?
Votre succès auprès des femmes et dans votre vie en générale sera alors décuplé si vous pouvez dire que vous aussi, « vous êtes un Homme », à la manière dont l’entend Kipling.
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