20% des hommes couchent avec 80% des femmes
Quand j’étais encore en école d’ingénieur il y a quelques années, une loi mathématique parfaitement empirique m’a marqué. Il s’agit du principe de Pareto, une théorie établie par l’économiste Vilfredo Pareto (1848-1923).
Pour en savoir plus sur le principe de Pareto découvre la définition ici
Dans son Cours d’économie politique, Pareto (ex-ingénieur lui aussi) décrit un phénomène troublant de la répartition des richesses : 20% de la population produit et possède 80% des richesses. Ce principe, connu aussi sous le nom de « loi des 80/20 » ou de « distribution de Pareto », s’applique dans beaucoup d’autres aspects subjectifs de notre vie quotidienne.
20% des hommes couchent avec 80% des femmes
La distribution de Pareto m’est revenue à l’esprit en observant les comportements des danseurs et des non-danseurs au cours d’une soirée dans un bar latino. Il y avait, comme à l’accoutumée, des filles partout – ce qui était d’ailleurs une des raisons de ma présence, évidemment.
Mais au sein de cette agitation, un schéma revient toujours dans ce genre d’endroit. Supprimez les cuivres assourdissants de la salsa ou du merengue, et vous retrouvez le même casting que dans n’importe quelle boîte de nuit. Il y a d’un côté : des filles qui dansent, d’autres qui savent danser mais n’osent pas, et qui attendent l’air renfrogné qu’on les tire de leur ennui, et enfin des non-danseuses qui observent la piste, les yeux écarquillés. D’un autre côté, il y a des non-danseurs qui portent leur verre de vodka glace devant leur poitrine comme un bouclier en se cachant dans un coin, ou des danseurs qui invitent à danser toutes les filles les unes après les autres mais ne savent pas quoi dire pour continuer la conversation à la fin d’une danse. Il y a aussi les petits groupes d’amis qui restent entre eux.
Ce qui est vraiment intéressant dans ces lieux, c’est un tout petit nombre de personnages à part. Les fameux « 20% ». Ceux-là, on ne peut pas les louper. Ce sont eux qui font l’animation de l’endroit. Tous les autres gravitent autour d’eux. Ce sont eux que les filles viennent inviter à danser juste après avoir mis un vent à d’autres danseurs. Ce sont eux qui « décoincent » les danseuses timides qui restaient dans leur coin. Ce sont eux qui font rire les non-danseuses en leur faisant observer à quel point les danseurs se la pètent sur la piste. Ce sont eux qui arrivent à la soirée avec une fille au bras et repartent avec une autre.
Mais ils sont discrets sur leurs conquêtes. Quitter une soirée au bras d’une fille ne veut rien dire. Les garçons-gentils-teneurs-de-compagnie-« je préfère qu’on reste amis » le font aussi. Faire des sous-entendus suivis de gloussements de la part des filles ne veut rien dire non plus. C’est pourquoi ils se permettent de faire tout cela au nez et à la barbe des prétendants – ou des petits amis – de ces demoiselles.
Et pourtant, si vous avez un peu d’intelligence sociale, vous comprenez qu’il y a quelque chose de spécial. Qu’il ne ramène pas la fille jusqu’à chez elle « en tout bien tout honneur ». Que leur petite private joke sur le fait que la fille soit très souple n’a rieeeeeeeeen à voir avec la danse. Que si 80% des filles se comportent avec ce mec comme s’ils avaient couché ensemble, c’est pour une bonne raison…
Que faites-vous pour faire partie de ces 20% ?
J’ai passé des années à essayer de comprendre comment et pourquoi certains hommes ne manquaient jamais de compagnie féminine, alors qu’ils ne semblaient rien faire de si extraordinaire que je puisse comprendre ou copier. Pas de phrase magique, pas de « truc » systématique, rien !
Ce que j’ai fait à l’époque, et la découverte de la communauté de séduction m’a beaucoup aidé, c’est d’essayer de comprendre les croyances des séducteurs que je connaissais. Si la solution n’était pas dans des techniques, ni dans l’argent, la beauté ou les vêtements, alors elle se trouvait forcément dans autre chose.
J’ai commencé à « piger ». Mais il fallait aussi agir. Savoir qu’un séducteur est à l’aise dans son corps est une chose. Arrêter de porter des pantalons trop larges, des chemises trop grandes et de me cacher derrière une moustache, bref renoncer à mon ancien look, était une étape bien différente. Savoir qu’un séducteur considère le monde entier comme sa « zone de confort » est une chose. Sortir davantage, le regard haut, vaincre l’appréhension de saluer des inconnues à longueur de journée, aborder des filles devant leurs parents est une autre paire de manches.
Si tu veux faire partie des 20% LIS CE QUI SUIT
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