8 conseils pour résister à la tentation de laisser tomber
Julie a décidé il y a quelques semaines de sortir davantage de chez elle pour rencontrer de nouvelles têtes et remettre sa vie amoureuse sur les rails. Au cours d’une séance de coaching elle m’avoue que malgré de belles éclaircies, elle se prend parfois à imaginer qu’elle laisse tomber et qu’elle revient à ses vieilles habitudes d’ermite.
Quand on a consenti des efforts considérables pour atteindre un objectif et que les résultats tardent à venir, il peut arriver qu’on se laisse gagner par l’envie de laisser tomber. Il s’agit d’un moment crucial dans votre progression. Rassurez-vous, cela peut arriver à tout le monde et il existe des moyens de dépasser cette crise de doute qui fait partie intégrante de votre apprentissage.
1) L’inaction est votre pire ennemi
Des expériences menées au début des années 70 par Henri Laborit révèlent les effets délétères d’un état d’inhibition de l’action. Des rats soumis à des décharges électriques aléatoires réagissaient différemment selon qu’ils soient isolés pendant l’expérience ou non. Dans le cas où ils se trouvaient à plusieurs dans la cage, ils avaient l’option de se battre entre eux. Bien que leur affrontement ne change ni la fréquence ni l’intensité des décharges, au moins ils avaient une opportunité d’agir en réaction à cette situation. De même, il est préférable pour nous d’être dans l’action plutôt que paralysé par une situation. Cela s’avère beaucoup moins stressant.
2) Célébrer les petites victoires
Tant qu’on est dans l’action, on a de petites victoires à célébrer. Pour Julie, c’était par exemple d’être sortie de chez elle, d’avoir osé pour la première fois aborder un homme qui lui plaisait et bien d’autres choses qu’elle n’avait pas pris le temps de prendre en considération. Reconnaître et célébrer les petites victoires qui jalonnent votre chemin vers l’objectif permet de sentir qu’on avance et vous met du baume au cœur. Sans quoi vous seriez dans la situation frustrante de celui ou celle qui se trouve dans une file d’attente ; les personnes avancent toutes de deux pas… sauf la personne en face de vous. Même si cela ne change pas votre temps d’attente global, c’est frustrant de se sentir au point mort.
3) Etre bienveillant avec soi-même
En apprenant à célébrer les petites victoires, vous apprenez aussi à vous traiter avec davantage de bienveillance. En vous « fouettant » vous finiriez par devenir rétif et rebelle avec vous-même. Encouragez-vous, faites preuve de patience et traitez-vous aussi bien que vous traiteriez votre meilleur ami. N’hésitez-pas à vous accorder des récompenses.
4) Revoir ses objectifs
Plutôt que de laisser tomber, revoyez légèrement vos objectifs. Peut-être êtes vous partis sur des bases trop ambitieuses et trop peu réaliste et il faut revoir le timing ou la taille de vos objectifs. Souvent un excès d’enjeu peut-être paralysant dans la pratique.
5) Prendre du plaisir indépendamment des résultats
De nombreuses études existent sur la différence en motivateurs externes et internes. Un motivateur externe c’est quand votre motivation à accomplir une tâche repose sur l’obtention d’une récompense. Un motivateur interne, c’est quand la récompense est le plaisir que vous tirez à faire une activité. A court-terme, les premiers sont efficaces mais ils créent une dépendance au résultat et génèrent rapidement de la frustration, de la triche et une perte rapide d’intérêt pour la tâche. A l’inverse quand on fait quelque chose parce qu’on y prend plaisir plutôt que pour le résultat escompté, on progresse sur le long-terme et on devient bien meilleur. J’ai coutume de dire que quand mes coaché(e)s commencent à prendre plaisir au simple fait de flirter (sans se mettre la pression pour obtenir un numéro, un rendez-vous ou un baiser) ils ont fait le plus gros du travail.
6) Partager avec d’autres personnes
Dans ces moments de découragement ou un sentiment d’injustice commence à poindre il est bon d’en parler avec d’autres personnes. Vous échangerez des points de vue qui vous permettront de relativiser votre situation et de relancer une dynamique plus positive. A l’inverse, l’isolement est une bonne manière pour vous enfermer dans des pensées défaitistes.
7) Essayer de nouvelles choses
Une phrase célèbre d’Albert Einstein nous rappelle que « la définition de la folie, c’est de faire toujours la même chose en espérant des résultats différents. » L’avantage de l’échange, c’est notamment de vous faire prendre conscience des comportements que vous répétez et qui produisent toujours les mêmes effets. Prenant conscience de cela, il ne vous reste plus qu’à essayer des choses nouvelles que vous aviez mises de côté pour telle ou telle raison. Essayez, expérimentez, soyez curieux : vous apprendrez plus, plus vite et l’apprentissage n’en sera que plus enthousiasmant.
8) Vous êtes sûrement plus près du but que vous ne le pensez
Au moment où vous sentez monter en vous la tentation de laisser tomber, vous êtes certainement tout proche de votre objectif. C’est d’ailleurs souvent dans la dernière ligne droite qu’on est le plus susceptible de flancher. La peur de la réussite qu’on sent proche peut devenir destructrice. En effet, on se prend à réaliser tout à coup l’ampleur des changements qu’amènera la réalisation de notre but. Si vous rêvez d’être en couple par exemple, il pourra vous arriver de craindre soudainement de connaître votre premier chagrin d’amour ou de devoir perdre une part importante de votre indépendance.
Enfin rappelez-vous que vous serez plus fort après avoir dépassé cette période de découragement. Les gens qui arrivent à leur objectifs, ne sont pas ceux qui n’ont jamais eu de coup de blues ou de doutes mais ceux qui ont su les dépasser et continuer de plus belle. Et puis, le jeu en vaut la chandelle. L’amour et le sexe sont des aspects importants de la vie humaine et conditionnent largement notre bien-être. Alors, appliquez ces conseils et repartez de plus belle !
Je te conseil cette vidéo que j’ai faite pour garder la motivation